Barbours étend sa portée mondiale grâce à des produits tels que les beurres de noix
Que savez-vous des entrepreneurs novateurs du Canada atlantique? L’article suivant s’inscrit dans une série spéciale d’articles visant à mettre en lumière les initiatives passionnantes qui se produisent dans l’écosystème d’innovation en Atlantique. Nous vous présenterons les succès obtenus par les hommes et femmes novateurs de tous les coins de la région qui ont un impact sur l’économie. Cette présentation spéciale est parrainée par l’Agence de promotion économique du Canada atlantique.
Barbours est un nom familier dans la région des Maritimes. Une entreprise aussi vieille que le Canada, il serait difficile de trouver une personne qui n’a jamais gouté au thé King Cole.
Depuis 2014 cependant, cette entreprise située à Sussex travaille fort pour élargir ses activités commerciales au-delà de la région et percer des marchés internationaux, notamment grâce à sa division des beurres de noix.
« Nous sommes impliqués dans le commerce des beurres de noix depuis les années 1930, alors lorsque j’ai pris le contrôle de l’entreprise en 2011, nous avons reconnu que les beurres de noix présentaient des possibilités d’expansion de nos affaires, et en 2014 nous avons démarré cette croissance de façon sérieuse », explique Sylvia MacVey, la présidente de Barbours.
« Nous avons, plus que tout, identifié des possibilités d’accès aux marchés. L’histoire de Barbours est centrée sur les Maritimes. Une des réorientations stratégiques de notre entreprise était de devenir un exportateur, au début principalement vers les États-Unis ».
Depuis cette date, Barbours a agrandi ses divisions de fabrication partagée et les produits de l’entreprise sont maintenant expédiés à tous les coins des États-Unis. Selon Sylvia MacVey, Barbours s’est construit une solide réputation en collaborant avec de moyennes entreprises novatrices de production de beurre de noix, que les plus gros concurrents ont tendance à ignorer.
“Nos concurrents sont plus gros que nous et ils n’ont pas envie de produire de moyennes quantités. Ils ne s’intéressent pas aux offres de beurres de noix de petites quantités, en démarrage, novatrices ou véritablement intéressantes, alors c’est devenu notre spécialité : des produits hautement innovants et très spécialisés ».
Avec une présence croissante aux États-Unis, Barbours vise maintenant à accéder aux marchés mondiaux.
« L’objectif primordial de Barbours est de continuer à croître. Nous examinons les marchés européens et nous avons songé un peu aux marchés asiatiques », poursuit Madame MacVey. « Notre but est de multiplier nos débouchés d’exportations aux États-Unis, en Amérique Centrale et en Europe ainsi que les autres occasions qui se présentent, mais nous poursuivons activement ces trois premiers marchés ».
L’expansion de Barbours au cours des trois dernières années n’aurait pas été réalisée aussi rapidement sans soutien extérieur. Madame MacVey affirme que c’est grâce au soutien de partenaires tels que l’Agence de promotion économique du Canada atlantique (APECA) qu’ils ont agrandi la capacité de leur installation.
« L’agrandissement de notre installation est une des premières tâches que nous avons dû accomplir », déclare Madame MacVey. « La capacité que nous avions lorsque j’ai pris le contrôle était assez minime, alors nous avons dû actualiser notre équipement et faire beaucoup d’investissements pour moderniser et agrandir notre capacité, grâce en partie à l’aide de l’APECA ».
Elle ajoute que des organismes comme l’APECA et Opportunités Nouveau-Brunswick ont également aidé l’entreprise à nouer des liens mondiaux importants.
« Nous avons grandement bénéficié du soutien à la fois de l’APECA et d’Opportunités Nouveau-Brunswick pour les missions commerciales et l’établissement de contacts », ajoute Madame MacVey.
De tels partenariats ont aidé des entreprises des Maritimes telles que Barbours à croître rapidement et à soutenir la concurrence à l’échelle mondiale.
« Le processus en est accéléré. Nous n’aurions jamais pu grandir aussi rapidement que nous l’avons fait sans cette collaboration », affirme Madame MacVey.