Sept entrepreneurs francophones et bilingues du Nouveau-Brunswick à suivre
Les bonnes affaires transcendent les barrières linguistiques. D’un bout à l’autre du Nouveau-Brunswick, des entrepreneurs talentueux exploitent leurs entreprises en français ou dans nos deux langues officielles.
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Voici quelques entrepreneurs qui font rayonner la francophonie :
Thomas Raffy
Thomas Raffy est un champion passionné des chefs d’entreprise et des entrepreneurs. Grâce à son expérience en droit commercial et des sociétés, Thomas est actuellement président-directeur général du Conseil économique du Nouveau-Brunswick.
Originaire de Toulouse en France, Thomas demeure au Canada depuis près de 10 ans maintenant. Il a vécu et étudié la science politique et les relations publiques en Californie et il a fait partie de l’équipe de communications d’Arnold Schwarzenegger, l’ancien gouverneur de la Californie. Selon Thomas, la francophonie est très importante pour lui puisqu’il est Français et Canadien français.
« La valeur économique et la vigueur de la francophonie sont manifestes à travers le monde, affirme t-il. Je l’ai moi-même constaté en Europe et dans mes déplacements, et je suis convaincu que nous devons tirer parti de cet atout qui compte parmi nos meilleures richesses, ici au Nouveau-Brunswick. »
Pour Thomas Raffy, il est primordial d’avoir un impact positif sur sa communauté. Il est administrateur et entraîneur avec le Club de soccer Codiac et il est un champion des arts et de la culture et de l’immigration au Nouveau-Brunswick.
Il entamera sous peu une tournée avec le CÉNB afin de rencontrer ses adhérents à travers la province. Il explique que ce sera l’occasion de s’asseoir avec eux et discuter leurs points de vue sur la région et les défis qui les confrontent.
« Il est tellement encourageant de représenter des entrepreneurs qui constituent le moteur économique de la province, dit-il. Ils ont tous un point en commun : ils accomplissent leur travail avec audace, optimisme et passion. Je peux dire qu’ils me font penser à moi. »
Lyne Essiembre
Lyne Essiembre est passionnée des chiffres. Après avoir terminé son bac en administration en 2000, elle commence à travailler et s’aperçoit qu’elle aime vraiment travailler avec les chiffres.
Lyne songe à retourner aux études pour étudier la comptabilité, hésitant d’abord devant la difficulté d’étudier et d’élever deux enfants en même temps, mais se décidant finalement en 2012 à obtenir son diplôme en comptabilité. En 2013, elle quitte son poste d’aide-comptable et lance sa propre entreprise à Dieppe : « The Bookkeeping Girl ».
« Depuis trois ans maintenant, je fais le travail dont j’ai toujours rêvé, affirme t-elle. Ma clientèle s’est agrandie au point où j’ai du décider si j’étais satisfaite de la taille de l’entreprise ou si je préférais engager d’autres personnes et faire croître l’entreprise. J’ai choisi la croissance. »
L’entreprise « The Bookkeeping Girl » utilise un logiciel de comptabilité en nuage qui permet à Essiembre de faire son travail n’importe où et n’importe quand. Elle a des clients au Canada et aux États-Unis.
« J’aime mon travail. Je me couche le soir et j’ai hâte au réveil pour pouvoir me remettre au travail. »
Brad LeBlanc
Brad LeBlanc aide les petites et moyennes entreprises qui ne peuvent se payer les services des grandes agences de marketing à croître.
Brad et David Hawkins ont fondé BrainWorks une agence basée à Moncton, pour en faire une différente sorte d’agence, qui aiderait les entreprises à évoluer afin de réaliser leur plein potentiel. La clientèle de BrainWorks comprend des entreprises individuelles et des grandes sociétés multimilliardaires cotées en Bourse.
Selon Brad, il est entrepreneur depuis toujours, même avant qu’il ne sache la définition du mot, et il a participé à de nombreux projets, des échecs tout autant que des succès. C’est à l’école intermédiaire qu’il exploite ses premières entreprises : un service de DJ, suivi d’une entreprise « prestigieuse » de lavage sous pression des maisons.
« Au fond, je suis motivé par une seule idée : aider les gens à vivre une vie inspirée, explique Brad. J’aime bien jouer mon petit rôle pour aider les gens à mettre le doigt sur leur raison d’être et à développer leur véritable potentiel. Je sais ce que c’est de mériter la confiance des autres et d’être privé de la confiance des autres. Je pense que le monde possède déjà suffisamment de négativité. On n’a pas besoin de plus de négativité. »
En plus des affaires régulières, Brad nous assure que BrainWorks vient en aide au plus grand nombre d’organismes caritatifs et communautaires possible. La société cherche actuellement à combler deux nouveaux postes à temps plein et espère poursuivre cette croissance.
« En mon rôle d’entrepreneur, je suis toujours ouvert aux nouvelles idées et possibilités, surtout si elles peuvent favoriser ou promouvoir le Canada atlantique et tout ce que nous avons à offrir. »
Sébastian Roy
Sébastian Roy de la Distillerie Fils du Roy à Paquetville s’est toujours vivement intéressé à la production de l’alcool. À l’âge de quatorze ans, il mélangeait secrètement de l’eau, du sucre et de la levure dans la garde-robe de sa chambre.
« Rendu à l’université, je me suis aperçu qu’une personne qui peut produire de l’alcool se fait beaucoup d’amis, avoue Sébastian. Je brassais toutes sortes de bières étranges et mes amis offraient volontiers de les goûter. »
C’est durant un voyage à la République tchèque en 2007 que Sébastian pénètre le monde des spiritueux. En 2012, la Distillerie Fils du Roy voit le jour dans le petit garage de Sébastian. Aujourd’hui, l’entreprise s’est considérablement élargie et la société produit des spiritueux renommés à l’échelle internationale.
Sébastian est captivé par la création de sa prochaine grande boisson.
« Lorsque je prends des idées, des ingrédients, des techniques et que je m’en sers pour créer quelque chose de nouveau, j’ai vraiment le sentiment de réussite. C’est cette sensation chaleureuse qui me pousse à créer davantage, dit-il. La distillerie et la brasserie me permettent de créer des produits à partir de matières brutes. Mes seules limites sont normalement celles que je m’impose moi-même, mais en étant conscient, je pourrai repousser mes limites plus loin. »
Tenez-vous prêts : Sébastian a plusieurs nouveaux mélanges en préparation, dont un spiritueux à la mélasse, une liqueur de malt et le premier whisky malté au Nouveau-Brunswick. Nous avons hâte de goûter aux résultats.
Inuk Simard
Inuk Simard n’a pas peur des défis.
Il a fondé et lancé son entreprise GEOMEDIATIX INNOVATIONS à Shippagan lorsqu’il a subitement perdu son emploi comme surveillant de laboratoire et adjoint de recherche à l’université de Moncton.
« Enfin de compte, j’ai lancé l’entreprise dans l’espace de trois mois, en accomplissant toutes les étapes financières, commerciales, techniques et juridiques exigées pour une entreprise en démarrage, déclare Inuk. Nous étions deux partenaires à l’époque, et nous espérions offrir de nouveaux services dans le domaine de la photographie à base de véhicule aérien sans pilote (UAV), de la télédétection et de la géomatique. »
Depuis ce temps, GEOMEDIATIX participe à toute une gamme de projets allant de la vidéographie pour les productions cinématographiques et documentaires à la télédétection analytique et à la surveillance des caractéristiques côtières pour les effets des changements climatiques.
« Je tente de m’impliquer à des projets à la fine pointe de la connaissance actuelle et j’ai un besoin continuel de nouveaux défis, autrement je dois passer à de nouveaux projets, affirme Inuk. Mes projets dans le secteur des UAV ont comblé mes exigences dans ce sens, car c’est un secteur en évolution constante et rapide. »
Il explique que GEOMEDIATIX est en pleine évolution depuis sa création, concentrée davantage maintenant sur les applications analytiques des technologies et services, mais sans ralentissement à ce point.
« Nous prévoyons bien d’autres avances par rapport à l’intelligence artificielle et l’intégration des données provenant des applications relatives aux données volumineuses, au traitement de données en direct, au vol des UAV sans visibilité directe et à la vision artificielle que nous n’avons pas encore envisagés, déclare Inuk.
« Nous explorons de nouveaux mondes pleins de surprises! »
Philippe Denert
Philipe DeNert présente les saveurs de Paris à Shediac, Nouveau-Brunswick.
Avec ses plats qui vous mettront l’eau à la bouche, le restaurant Petit Paris évoque la France tout en créant une atmosphère accueillante et chaleureuse. Philippe est devenu le propriétaire du Petit Paris en mai 2014, lorsque les anciens propriétaires, un couple de la France, on décidé de prendre leur retraite. Avant de venir au Canada, Philippe travaillait comme pâtissier dans un restaurant populaire en Corse.
« J’ai décidé de venir m’établir au Canada, parce que mon frère y était déjà et il m’encourageait à visiter et à travailler ici pendant une saison, explique Philippe. Une fois ici, je ne pouvais plus repartir car l’endroit est si pittoresque. Je ne pouvais résister à la possibilité d’acheter le Petit Paris : je n’ai pas hésité. »
Le Petit Paris est également un petit hôtel à quatre chambres, au cas où vous auriez trop bien mangé pour vous rendre à votre voiture. Pour Philippe la passion de la gastronomie et de la restauration est à prendre au sérieux.
« Le plaisir de manger dans un excellent restaurant repose tout autant sur l’expérience que sur les bons plats, dit-il. L’expérience doit être mémorable. »
Rino Maltais
Rino Maltais réinvente la façon dont les employeurs et les travailleurs se retrouvent.
Rino est le cofondateur et le coprésident de l’expansion de l’entreprise à R2, un des principaux fournisseurs de services de recrutement, de l’aide au reclassement et de solutions de développement du personnel à travers l’est du Québec et du Canada atlantique, basée à Campbellton.
Rino et son associé en affaires Rico Lévesque ont créé l’entreprise pour combler une lacune dans le marché du travail.
« Nous avons constaté que malgré de nombreuses offres d’emplois, les demandeurs d’emploi avaient de la difficulté à trouver de bons postes et les entreprises ne trouvaient pas les bons travailleurs, et il en résultait de mauvaises concordances, de faibles taux de rétention et de croissance, affirme Rino. »
« Nous savions que seulement 20 p. cent de tous les postes sont annoncés et que seulement 25 p. cent des travailleurs étaient visibles aux employeurs, poursuit-il. Nous avons donc commencé simplement en maximisant le nombre de contacts. Une démarche qui nous semblait simple mais qui s’est avérée assez révolutionnaire. »
Ainsi l’entreprise R2 a vu le jour et n’a cessé de prendre de l’ampleur depuis ce jour. R2 compte maintenant une équipe d’environ 20 personnes ainsi que plusieurs bureaux et principaux collaborateurs, travaillant étroitement avec de grandes ainsi que de petites et moyennes entreprises, des gouvernements, des assureurs et des demandeurs d’emploi. R2 est devenu une porte d’entrée à un réseau d’employeurs et de travailleurs.
Pour Rino, la croissance de l’entreprise est sa plus grande passion et il croit fermement que la passion, la camaraderie et la responsabilité sociale sont les composantes clés de la réussite de R2.
« Nous sommes très fiers de ce que nous élaborons et nous nous efforçons continuellement de faire de R2 un acteur principal dans ce domaine. »